La Commune

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Aix-en-Provence. Pas de réformes, mais une révolution.

le 16 juillet 2012

Aix-en-Provence. Pas de réformes, mais une révolution.

Les premières rencontres déconomiques se sont clôturées en beauté, dressant un bilan salué, annonciateur d'un rendez-vous annuel désormais incontournable.

 

 

 

La Marseillaise, le 9 juillet 2012

La crise n'est pas la dette de l'État mais celle des financiers

le 16 juillet 2012

La crise n'est pas la dette de l'État mais celle des financiers

Aix-en-Provence. Hier, les Rencontres Déconomiques ont été ponctuées de conférences, lectures de texte et débats publics en présence de Frédéric London.

 

 

 

La Marseillaise, le 8 juillet 2012

Dany Bruet. « L'économie est accessible à tous »

le 16 juillet 2012

Dany Bruet. « L'économie est accessible à tous »

Dany Bruet. Coordinateur du Cercle des Déconomisstes.

 

 

 

La Marseillaise, le 6 juillet 2012

Déconomistes. « Retrouver un discours de classe à la hauteur »

le 16 juillet 2012

Déconomistes. « Retrouver un discours de classe à la hauteur »

Une pensée alternative sur l'économie demain à Aix.

 

 

 

La Marseillaise, le 5 juillet 2012

Gérard Duménil. « Le changement ne viendra pas d'Europe »

le 11 juillet 2012

Gérard Duménil. « Le changement ne viendra pas d'Europe »

Gérard Duménil intervenant aux rencontres économiques.

 

 

 

La Marseillaise, le 7 juillet 2012

Bollène. Ils défient la mairie en entonnant le "Chant des partisans" qu'elle a interdit

le 29 juin 2012

Bollène. Ils défient la mairie en entonnant le

Ils défient la mairie en entonnant le "Chant des partisans" qu'elle a interdit.

 

 

 

Fête Offensive à Septèmes. Sans complaisance

le 25 juin 2012

Fête Offensive à Septèmes. Sans complaisance

Aujourd'hui se poursuit à Fabrégoule la « Fête Offensive » a laquelle Pierre Laurent a donné le ton : la marche des forces de Gauche se poursuit le poing levé pour réussir le changement.

17h, après un débat sur l'école un 50e anniversaire de d'indépendance de l'Algérie, les projections des films de Roland Cottet et « Nous Princesses de Clèves », un accueil des nouveaux adhérents par Pierre Laurent lui-même, ils lâchent les stands pour se rassembler devant la grande scène. Mais c'est pour mieux « ne rien lâcher » : le Secrétaire national du PCF y donne un meeting combatif.

Entouré de Patrick Magro, Nathalie Lefèvre, Jean-Marc Coppola, Pierre Dharréville et Isabelle Pasquet, Pierre Laurent dit sa « joie » de se retrouver ainsi « à venir soutenir les luttes de votre département ». Et Pierre Dharréville de saluer dans l'assistance les efforts de résistance des salariés de Fralib « qui ont fait face aux actionnaire d'une grande multinationale », du Grand Conseil de la Mutualité « qui se dresse contre le dépérissement des Centres de santé », de la SNCM « qui attendent confirmations que la proposition de loi est bien mise à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale », de Lyondell-Basel ou de Resf « qui ont résisté à la chasse à l'homme et sont traités comme des criminels ». Il est question de soutenir encore et toujours ceux qui ont traversé des océans d'angoisse avant que le vent tourne. Car sa force peut encore retomber. Pas question pour le Front de Gauche de s'arrêter au milieu du gué.

Pierre Laurent est là en terrain ami. Des amis rompus aux luttes qu'il faut bien aujourd'hui encore revigorer pour garder un cap fragile. Cauchemar du sarkosisme éteint et campagne exemplaire du Front de Gauche en tête, il évoque une bataille menée « avec toutes les forces de Gauche et avec lesquelles le gouvernement devra compter car la victoire de François Hollande est celle de toutes ces forces ». Tout en appelant à « résister aux forces de Droite et au Medef ». Une Droite qui resserre maintenant ses rangs contre la moindre égratignure de ses privilèges, refusant le message des urnes.

Rien ne sert de courir, il faut pactiser justement

Le Secrétaire national du PCF craint que les belles promesses ne s'étiolent. « Nous avons décidé ensemble de ne pas participer à ce gouvernement », assume-t-il en toute lucidité. Précisant : « nous gardons notre liberté d'agir pour apporter des solutions dont toute la Gauche aura besoin ». A commencer par une vigilance exercée sur la renégociation promise du traité budgétaire concocté par le couple Sarkozy-Merkel. Pierre Laurent reste inflexible : « si on ressort du sommet européen avec ce pacte inchangé dans le traité budgétaire, nos parlementaires refuserons de le ratifier, même si Hollande le demande ».

Le Secrétaire national adresse alors un message au gouvernement : « rien ne sert de se presser, vous pouvez mener la bataille pour une autre Europe en vous adossant au peuple qui vient de vous élire afin de renoncer à l'austérité servie par Angela Merkel ». Une considération qui n'émane pas des seuls communistes, tient-il à souligner mais « du mouvement des jeunes socialistes de France, d'Autriche, d'Allemagne et d'Espagne ».

Autre campagne sur les rails : « pour les salaires et l'emploi il faudra dépasser les tables rondes pour des mesures concrètes », insiste Pierre Laurent. Maintenant que la Gauche a tous les pouvoirs, elle doit « retrouver celui de la liberté d'utiliser les fonds publics ». Le déclin du PCF n'est donc pas d'actualité.

La Marseillaise, le 24 juin 2012

Festival d'Avignon. "Filliation"

le 25 juin 2012

Festival d'Avignon.

Salle de La Rotonde

rue Jean Catelas

Avignon

Mercredi 11 juillet à 11h

Jeudi 12 juillet à 11h

Vendredi 13 juillet à 11h

Djam Deblues prend part à l'Offensive

le 25 juin 2012

Djam Deblues prend part à l'Offensive

Djam Deblues, 55 ans, chante ce qu'il aime à appeler, « ses marseillades », des reprises de chansons populaires qu'il se réapproprie afin de leur donner une saveur locale. Parmi beaucoup d'autres exemples : « Quand on a que l'OM » soit « un chant anti supporters » inspiré du célèbre « Quand on a que l'amour » de Jacques Brel.

Il sera aujourd'hui 14h à la fête Offensive, avec sa guitare bien sûr, mais également « avec toute son expérience » dans le cadre du débat « Ecole, culture, jeunesse » qui verra sa participation.

La Marseillaise. Pourquoi particillez-vous à cette fête et quelles sont vos attentes ?

Djam Deblues. J'ai été amicalement invité à y participer. Je pense que l'on a voulu proposer une parole, une approche locale que l'on retrouve au travers de mes « marseillades ». Je pense également inviter un ami qui fait du slam car c'est une forme d'expression appréciée chez les jeunes. Concernant le débat qui suivra, il me semble important de partager mon expérience. J'espère d'ailleurs que tous les acteurs présents auront pas mal de choses à dire pour qu'il soit intéressant et animé. Je me sens concerné par ce genre d'initiative car moi-même, dans le passé, j'ai eu à intervenir dans des facultés et puis ma mère était institutrice.

La Marseillaise. Comment vous définiriez-vous en tant qu'artiste ?

Djam Deblues. Il est vrai que j'ai un répertoire engagé. Mes chansons traitent de l'exclusion, du racisme et de la haine. Je me suis véritablement rendu compte de mon engagement lorsque j'ai commencé la musique, voilà presque dix ans maintenant. Dans mon écriture vivent certaines idées, certains combats sociaux. Je prépare actuellement une version « très marseillaise » de l'hymne français dirigée contre le Front national. Par le passé, j'ai pris également part à quelques actions. J'ai été porte-parole de « La Journée sans Immigrés » par exemple.

La Marseillaise. Quels sont vos liens avec le PCF 13, organisateur de l'événement ?

Djam Deblues. Je me considère comme un électron libre, sans aucune étiquette politique. Non pas par rejet mais plutôt parce que je le ressens comme ça. J'ai de nombreux amis communistes mais également d'EELV ou du Front de Gauche en général ; je navigue dans des milieux différents. Par contre je ne suis pas de Droite, je suis anti-capitaliste.

La Marseillaise. Quels sont les combats que vous mènerez dans le futur ?

Djam Deblues. Je vais composer quelque chose pour la marche de l'égalité qui se tiendra le 7 juillet prochain avec une idée précise à véhiculer : accepter les différences.

Et je suis aussi anti-Marseille Provence 2013 car c'est un rejet du côté populaire de la ville.

Propos recueillis par Florian Vidal (La Marseillaise, le 23 juin 2012)

« La culture pour tous, c'est le chemin de la liberté »

le 25 juin 2012

« La culture pour tous, c'est le chemin de la liberté »

D'Erevan à l'Estaque. Tout un voyage, des histoires de vie, tragiques ou heureuses. Celle que raconte Roland Cottet, auteur-réalisateur-documentariste, créateur en 1988 du département Image et Son de l'Université de Provence, était pourtant plus qu'improbable. Comme la rencontre entre Gayané Hovhanissyan, soprano arménienne contrainte de fuir son pays en raison de la guerre et de la famine, et les enfants du quartier de l'Estaque.

« Sans papiers, cette diva arménienne, ne peut chanter à l'Opéra », déplore Roland Cottet. Une période malheureuse qui trouvera cependant une issue éclatante avec la rencontre avec l'Harmonie quelque peu décrépie de ce quartier marseillais, plus séduite par les parties de belote, le loto et les soirées dansantes que les grands airs du répertoire classique.

Aucun enfant ne connaissait la musique

Roland Cottet n'imaginait combien cette histoire allait le happer. « C'est le hasard qui m'a conduit à tourner ce film. Au départ, je pensais me consacrer à un reportage sur la mosaïque des communautés marseillaises. Sur le conseil d'un sociologue qui m'avait dit que le quartier de l'Estaque, c'est Marseille en réduction ». Le réalisateur n'y trouve pas son compte mais réalise un film de 25 minutes autour de la naissance du Choeur lyrique des enfants, fruit de la rencontre entre la soprano arménienne et des enfants de toutes cultures, de toutes origines et religions. Un film qu'il offre à ces musiciens en culottes courtes, dont aucun, probablement, n'avait de notions musicales. Descendants, de Kabyles, d'Arméniens, d'Espagnols, de Gitans qui allaient bientôt chanter Verdi, Bellini, Pergolèse ou Bizet, avec l'appui enflammé de Gayané Hovhannissyan.

Un nouvel opéra en préparation

Guy Hermier, Député communiste des quartiers nord est, avec quelques amis, l'un des seuls à soutenir le projet de la cantatrice et son aventure avec les enfants. Le Stabat mater de Pergolèse, sera donné à la Criée, d'autres oeuvres au Toursky et un nouvel opéra est en préparation. C'est cette aventure à donner le frisson qu'a filmé Roland Cottet, dont la première diffusion a eu lieu au cinéma l'Alhambra en janvier 2011. Depuis, la chaîne de télévision Arte s'est dite très intéressée par l'achat de ce film, dont une version courte (52mn) sera présenté au public de la fête du PCF à Fabrégoules aujourd'hui à 14h30.

« Aucune culture ne-st vraiment élitiste », défend Roland Cottet. « Du moment qu'on la rend accessible à tous, elle ouvre sur la liberté ». C'est là le vrai sujet de ce film sensible et généreux.

Propos recueillis par La Marseillaise, le 23 juin 2012